Rouge, brun, bleu, jaune, vert, ocre, no 2, réalisée en 1974, appartient à la série connue sous le nom de Bandes de couleur. Dans cette suite qui s’échelonne de 1971 à 1976, Yves Gaucher joue avec la forme, l’intensité et le poids des couleurs pour équilibrer les tensions au sein de la composition. L’enjeu principal consiste à harmoniser des plans colorés de masses et d'énergies inégales sur l’ensemble de la surface. Cette œuvre offre un effet chromatique remarquable, et ce, malgré l’agencement de couleurs primaires et terreuses qui ne devraient normalement que fort mal se conjuguer.