L’installation vidéo immersive One Eye Open montre un crépitement lumineux nerveux et saccadé animer des fleurs artificielles. L’œuvre est constituée de plus de 9 400 photographies noir et blanc. En studio, l’artiste a soumis les fleurs à d’incessants éclairs de lumière, insufflant l’illusion de vie à cet objet inanimé et immobile. Les fleurs semblent prises de convulsion, au gré de ce qui ressemble à des effets stroboscopiques. La vidéo et son animation profite du phénomène de persistance rétinienne et force l’œil à compléter le mouvement, créant de ce fait ce que l’artiste suggère de voir comme une hallucination. En complétant le mouvement entre les images, l’œil prête attention à l'invisible que la multiplication des écrans stimule.