Les Oscars du MNBAQ (2018)
Qui repartira avec la statuette du meilleur film, ultime récompense qui sera remise le dimanche 4 mars au Dolby Theater de Los Angeles? Comme l’an dernier, nous nous sommes encore une fois amusés à trouver dans notre collection une œuvre qui pourrait illustrer chacun des neuf longs-métrages en nomination.
Dans Call me by your name, de Luca Guadagnino, deux jeunes hommes éprouvent un désir de plus en plus fort l’un pour l’autre et passent un été inattendu et inoubliable. Cette histoire nous a fait penser à la série A Prayer for Nettie (Une prière pour Nettie) de l’artiste Donigan Cumming.
Dans Dunkirk, nous suivons les destins croisés des soldats, des pilotes de l’air, des marins et des civils anglais mobilisés durant l'opération Dynamo. Christopher Nolan nous plonge (presque littéralement) dans ce moment marquant de la Deuxième Guerre mondiale. L’immersion est réussie, surtout en mer. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi cette puissante œuvre d’Éric Riordon, réalisée, justement, pendant les années de guerre (entre 1935 et 1943).
Une Américaine présente son petit ami afro-américain lors d’une réunion familiale. Comportements agressifs, commentaires étranges... Rapidement, la tension monte et nous voilà pris au piège. Attention, il faut avoir vu le film écrit et réalisé par Jordan Peele pour comprendre notre choix d’œuvre. Pour éviter de «divulgacher» les éléments de l’intrigue, nous vous laisserons découvrir le lien par vous-mêmes… Indice : hypnose.
Londres, mai 1940. Alors que les Allemands traversent l'Europe à grande vitesse et que la menace d'invasion est imminente, Churchill, qui se retrouve isolé, doit faire face à son heure la plus sombre. Dans cet excellent drame historique de Joe Wright, la jeune secrétaire du premier ministre joue un rôle très important. Dans plusieurs scènes, Churchill dicte ses célèbres discours et la machine à écrire rythme les allocutions.
Lady Bird, de Greta Gerwig, raconte l’histoire d’une adolescente frondeuse qui n'a pas sa langue dans sa poche. Elle rêve de poursuivre ses études à New York, mais elle est coincée à Sacramento pour sa dernière année du secondaire. Pour les scènes ayant lieu en classe, nous avons associé le film à l’œuvre d’Irene F. Whittome.
Des milliers de pages confidentielles dévoilant l'implication politique et militaire des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam ont été dérobées. En 1971, ces documents sont transmis clandestinement à la rédaction du New York Times puis à celle du Washington Post. Lorsque les Américains lisent la une des quotidiens, ils réalisent que l’État a menti au sujet du conflit qui dure et perdure depuis des années… Nous avons trouvé dans notre collection une première page du New York Times. Ce n’est pas celle des Pentagone Papers, mais c’est un beau clin d’œil.
Le plus récent film de Paul Thomas Anderson nous plonge dans le monde de la mode du Londres des années 1950. On assiste à l’évolution de la relation entre un couturier qui dessine les vêtements des gens de la haute société et une jeune femme qui deviendra sa maîtresse et surtout, sa muse. Pour illustrer Le fil caché, nous avons choisi Portrait de jeune femme, peint par Henriette Fauteux-Massé en 1950, soit à la même époque que l’action du film. Le regard de la femme, sa posture et sa robe nous a rappelé le personnage féminin du film, ou du moins ce qu’il dégage.
Dans La forme de l’eau, une concierge muette tombe amoureuse d'une créature amphibie cachée dans un laboratoire secret. Pour illustrer ce film fantastique romantique signé Guillermo del Toro, nous avons choisi Les Poissons de Madeleine Laliberté.
Après des mois sans que l'enquête sur la mort de sa fille ait avancé, une mère prend les choses en main, affichant un message controversé visant le très respecté chef de la police sur trois grands panneaux à l'entrée de leur ville. À défaut de trouver TROIS panneaux, nous en avons UN dans notre collection, signé Edmond-Joseph Massicotte. C’est mieux que rien ;-)